En politique, le risque zéro n’existe pas. Toutefois, Marine Le Pen signale un important risque à 1000% en critiquant la politique anti-terroriste du gouvernement actuel.  Lors de l’interview organisée par le Grand Jury RTL/Lci/Le Figaro, le 3 juin dernier, elle considère même la promesse d’Emmanuel Macron comme un simple parole. Selon elle, une vraie lutte contre le terrorisme islamique demande une réelle série d’actions. Toutefois, jusqu’à présent, aucune initiative n’est remarquée, d’après le président du Rassemblement national.

Une vitesse s’impose…

Un réel ralenti est actuellement constaté quand il s’agit de la lutte proprement dite contre le terrorisme islamique. La députée  a même signalé que la politique actuelle tombe en désuétude. Le système pénitentiaire n’est pas non plus en mesure d’assurer la défense contre les terroristes. Ils sont souvent traités de la même manière que les simples condamnés de droit commun.

François Molins, Procureur de la République de Paris, dans ses propos, a, quant à lui, souligné que les terroristes détenus sont sous surveillance spéciale. Ils sont même transférés dans des endroits spéciaux pour les acteurs des affaires plus graves. L’Etat ne veut même pas se consacrer entièrement au soutien d’associations œuvrant dans la lutte contre le terrorisme islamique, selon Marine Le Pen.